Hélène Duc


Hélène Duc

Hélène Duc est une comédienne française, née le 22 mars 1917 à Bergerac (Dordogne) et morte le 23 novembre 2014 à Paris 14e. Active au théâtre, au cinéma, à la télévision et à la radio, elle est Juste parmi les nations et officier de la Légion d'honneur.

Née Marcelle Geneviève Hélène Duc à Bergerac en Dordogne le 22 mars 1917, elle manifeste très tôt un goût prononcé pour les planches, la déclamation et les lettres. C'est donc tout naturellement qu’elle aborde le professorat à la fin des années 1930, comptant parmi ses élèves Juliette Gréco, qu'elle retrouvera à Paris sous l'Occupation.

Entre-temps, elle a intégré la compagnie théâtrale, basée à Marseille, du Rideau rouge, fondée et dirigée par André Roussin et Louis Ducreux, et qu’elle quittera par la suite pour celle de Jean-Pierre Grenier et Olivier Hussenot.

Elle réserve ses talents de tragédienne à la scène, où elle s’avérera une incomparable interprète racinienne.

Jacques Becker lui fait faire ses premiers pas à l’écran dans Falbalas (deux répliques), avant de s’aviser, quelques années plus tard, de lui confier le rôle plus important de la mélomane mondaine d’Édouard et Caroline. Elle enchaîne par la suite les rôles comiques, de la préfète des Grandes Manœuvres à la secrétaire du personnage de Justin Migonnet (interprété par Fernandel) dans Le Caïd, en passant par celle d'Étienne Alexis (joué par Paul Meurisse) dans Le Déjeuner sur l'herbe ou la milliardaire à gigolos de La Chasse à l'homme.

Le grand écran persiste à la cantonner aux rôles de grandes bourgeoises caricaturales et fofolles, de l’épouse de Jacques Charon se crêpant le chignon avec Dany Saval dans Comment réussir en amour à la mondaine prompte à s’encanailler avec la bande dirigée par Johnny Hallyday dans À tout casser. C’est finalement sur le tard qu’elle décroche ses premiers contre-emplois: mère lesbienne – et appréciant les revues porno! – de Bernard Blier (dont elle avait, deux ans avant, incarné l’épouse chez Pierre Richard) dans Le Faux-cul, génitrice avare et aveugle d’un Jean Carmet travesti et pathétique dans Miss Mona de Mehdi Charef, elle allie abattage et sobriété dans le rôle d’une des deux grands-mères du petit héros de Promis… juré! de Jacques Monnet.

Le cinéma semble l’oublier à la fin des années 1980, en dépit d’une apparition fugitive dans Les Sœurs Soleil, jusqu’à ce que Miguel Courtois ait l’idée de lui confier le second rôle féminin d’Un ange, où on la retrouve en voyante aveugle involontairement mêlée à une série de meurtres en cascades. Puis c’est Étienne Chatiliez qui en fait la mère narquoise d’André Dussollier et la grand-mère du «Pékinois», alias Tanguy.

Mais son rôle le plus célèbre reste probablement celui de Mahaut d'Artois, dans l'adaptation télévisée des Rois maudits réalisée par Claude Barma, diffusée en 1972-1973 [dont elle campera un autre personnage, dans le remake de 2005 (infra)].

Hélène Duc fait en outre plusieurs apparitions dans la série Maguy, dans laquelle elle joue le rôle de la mère de celle-ci.

Mariée à René Catroux (1912-1993), un des fils du général Catroux, elle a eu deux filles, dont une était la comédienne Élisabeth Catroux, morte le 22 juin 2013 à l'âge de 60 ans. ...

Source: Article "Hélène Duc" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.


Date de naissance : 22/03/1917
Lieu de naissance : Bergerac, Dordogne, France
Date de la mort : 23/11/2014

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